Au service de l’économie fribourgeoise depuis 1892

Banque cantonale et cathédrale Saint-Nicolas depuis la Place Notre-Dame, Fribourg, après 1915.
© Bibliothèque cantonale et universitaire Fribourg. Fonds Prosper Paul Macherel

La BCF a été créée en 1892, pour soutenir, entre autres, les ambitions d’industrialisation du canton. Fribourg avait pris du retard sur le reste de la Suisse. À la fin du XIXe siècle, les entrepreneurs manquent de capitaux et de personnel qualifié. La banque répond au premier besoin, tandis que l’École de métiers (Technicum) fondée en 1896, a pour objectif de répondre au second.

«La banque a été créée pour financer le développement du canton», note Daniel Wenger, le nouveau président de la direction générale. «Aujourd’hui, notre rayon d’action prioritaire se situe toujours dans les frontières cantonales et le soutien au tissu économique reste au cœur de nos missions. Nous travaillons étroitement avec les entreprises.»

«Les crédits destinés au développement de leurs affaires démontrent notre soutien à l’économie fribourgeoise et sont en constante augmentation, plus particulièrement ces 25 dernières années», analyse Denis Galley, membre de la direction. La BCF joue aussi un rôle essentiel de conseils aux sociétés – c’est un challenger apprécié. Elle propose aussi un service spécialisé dans les successions au sein des entreprises.

Elle accompagne donc les entrepreneurs dans toutes les phases de leur existence. Et ce, dès les balbutiements: la BCF est partie prenante de toute la chaîne de soutien aux start-up régionales, via sa participation active aux organismes qui les soutiennent.

Lors de la crise du Covid, la banque a démontré la force de sa proximité avec les entreprises. Au moment où ces dernières avaient besoin de crédits urgents, la BCF a joué son rôle avec rapidité et efficacité. «Nous avons accordé 2060 crédits pour un montant de 350 millions de francs», note Denis Galley. Ce qui place la BCF au 8e rang des banques suisse en termes de crédits Covid, alors que, bien sûr, la banque n’est pas la 8e banque de Suisse. «Nous avons aussi soutenu les mesures du canton en faveur de l’économie avec un paiement extraordinaire de 8 millions à l’État pour aider Fribourg à affronter la crise.»

Siège social de la BCF
Photo: Dominique Bersier

Partenaire des 125 ans de la HEIA-FR

La BCF entretient des liens étroits avec les Hautes écoles depuis sa fondation: une partie de ses revenus, à ses débuts, était destinée au financement de l’Université[1]. La banque est toujours impliquée dans la Fondation de l’Université.

Elle s’est tout naturellement engagée à soutenir les festivités du 125e de la HEIA-FR. «Nous sommes toujours en contacts étroits avec toutes les hautes écoles, analyse Daniel Wenger. Nous voulons favoriser la formation des personnes qualifiées et des entrepreneurs qui vont, dans l’avenir, créer de la valeur ajoutée sur notre territoire. Nous voulons aussi rester proches de nos potentiel-le-s futures collaboratrices et collaborateurs.»

Daniel Wenger note enfin l’importance des hautes écoles pour l’attractivité du canton aux yeux des entreprises qui viennent enrichir la vie économique fribourgeoise.


[1] https://www.fr.ch/etat-et-droit/gouvernement-et-administration/georges-python-ancien-conseiller-detat